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[Digital Business Africa] – Internet pour tous, la préoccupation de tous les instants. Une réunion d’information au sujet des indicateurs sur l’Universalité de l’internet (IUI), en partenariat avec l’Unesco et Protège QV, s’est tenue par vidéoconférence, mercredi 26 octobre 2022. Prenaient part à ces échanges, les médias et société civile.
Les participants étaient édifiés par des experts de l’Unesco (en ligne). Le projet d’indicateurs de l’universalité concerne les indicateurs de développement de médias (IDM) adoptés dans le cadre du programme international pour le développement de la communication ( PIDC) en 2008. Cette rencontre a permis par exemple de savoir que le concept d’universalité de l’internet implique quatre principes fondamentaux, dont le respect des Droits de l’Homme, l’ouverture à tous, l’accès et la participation de multiples acteurs.
Le projet indicateurs sur l’Universalité de l’internet est déjà implémenté dans quatre pays d’Afrique, notamment le Kenya, le Benin, le Sénégal, le Benin et le Ghana. Sylvie Siyam, présidente de Protège QV, coordonnait les échanges, pour le Cameroun. Elle en a appelé à une forte implication des acteurs sollicités
« La démarche ne peut être adoptée par une seule personne. Cela doit être un mouvement multipartite qui associe le gouvernement, les médias, les activistes des Droits de l’homme, des droit digitaux, la société civile, les utilisateurs , les opérateurs. C’est donc un mouvement qui devrait associer le plus grand nombre d’acteurs possibles parce qu’il y a quand même 303 indicateurs et dans plusieurs secteurs. Si c’est une seule entité qui le fait, ça ne garantit pas la crédibilité du travail qui est fait. La rencontre d’aujourd’hui concernait la société civile et les médias », a-t-elle dit.
Quant au déroulement des échanges, elle s’est dit : « Contente de la participation du Cameroun qui a eu le plus grand nombre de questions ». Et de rappeler que « l’accès à internet doit devenir un service de base comme l’accès à l’eau, à l’énergie. Nous avons vu l’importance de l’internet pendant la covid-19 ».
Pour Simone Toussi, Project officer for francophone Africa, Cipesa, « l’objectif, à la base, est que les gens soient informés pour qu’ils puissent prendre des initiatives à leur tour et s’impliquer davantage sur l’évaluation de l’universalité de l’internet. Ces indicateurs ne peuvent avoir de sens , du moins, sur un niveau national que s’ils sont utilisés pour mener une évaluation… Une fois qu’on aura les résultats, cela permettra d’améliorer les standards ».
L’opportunité est donc présentée aux participants de s’impliquer dans cette mouvance impulsée par l’Unesco, comme l’a souligné Théodore Mouchingam, Coordonnateur national IGF jeune. Cela, pour apporter leur pierre angulaire à l’édification du secteur du numérique. De prochaines rencontres sont annoncées sous peu, et connaîtrons certainement la participation des opérateurs d’autres administrations.
Par Jean Materne Zambo
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