Written by: Samira Njoya
Le numérique est au cœur du programme de développement du gouvernement kényan. Pour atteindre les premiers objectifs fixés pour 2032, le Kenya a accepté de collaborer avec Singapour qui ambitionne de faire du numérique le cœur de son économie.
Le Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong, en visite officielle au Kenya, a assisté le jeudi 18 mai aux côtés du président kényan William Ruto à la signature de trois accords dont l’un portant sur l’économie numérique.
Witnessed the signing of MoU on ICT, which will facilitate cooperation on cybersecurity, digitisation of government services and ICT capacity building. pic.twitter.com/ifDzWmRrw6
— William Samoei Ruto, PhD (@WilliamsRuto) May 18, 2023
Sur Twitter, le président Kenyan a fait savoir que le protocole d’accord sur l’économie numérique vise à « faciliter la coopération en matière de cybersécurité, de numérisation des services gouvernementaux et de renforcement des capacités en matière de TIC ».
Il faut dire que le numérique occupe une place importante pour Singapour. L’économie numérique et le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) y ont connu un essor rapide ces dernières années. En 2021, le marché des TIC à Singapour était évalué à 41,76 milliards $ et augmentera à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 7,9 % pour atteindre une valeur de 61,06 milliards $ d’ici 2026, selon un rapport récent de Global data.
Le Kenya de son côté a lancé l’an dernier un plan directeur numérique sur dix ans pour les technologies de l’information et de la communication (TIC) 2022-2032, afin de s’aligner sur les avancées technologiques mondiales et de renforcer l’essor de l’économie numérique nationale. Le plan directeur numérique identifie quatre piliers clés : l’infrastructure numérique, les services numériques et la gestion des données, les compétences numériques et la stimulation de l’innovation numérique pour l’entrepreneuriat.
A en croire le Premier ministre singapourien, le protocole d’accord permettra de poursuivre les relations bilatérales qui existent entre les deux pays en recherchant davantage d’opportunités économiques qui stimuleront la prospérité partagée.
Samira Njoya
Lire aussi :