Lu sur Digital Business Africa.

[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique était l’invité de l’émission « Info matin » sur TFM, ce lundi 10 juillet 2023. S’ exprimant à la fois en français et en Wolof (langue parlée au Sénégal et en Mauritanie), Moussa Bocar Thiam est revenu sur de violents incidents qui ont émaillé la stabilité sociale au Sénégal ces derniers temps. Sur la toile, des images de confrontation entre policiers et manifestants étaient relayées. D’après les autorités sénégalaises, indique France 24, les heurts ont fait 16 morts et environ 500 arrestations, jusqu’au 03 juin 2023.
Seulement des images montrant des policiers interpellant des personnes en civil, munies d’armes à feu, ont interpellé.

Pour certains, il s’agissait des manifestants et pour d’autres, des policiers déguisés pour faire croire à l’opinion que les manifestants attaquent les Forces de l’ordre avec des armes a feu. Comme dans leur mission de vérifier les faits avec une viralité établie sur les réseaux sociaux, « les observateurs » de France 24 ont diffusé une enquête qui n’a pas semblé plaire aux autorités sénégalaises.

Pour Moussa Bocar Thiam, le support médiatique France 24 met en danger la sécurité de l’ Etat sénégalais de part sa manière de traiter l’information. Il déplore le fait que la chaîne ait réalisé cette enquête appelée  Factcheking, entendez verification des faits,  pour le seul but de « décrédibiliser la communication de la polie nationale ». A quoi les journalistes sur le plateau ont répliqué d’une même voix : « c’est leur travail. Ils sont libres ».

Mais le ministre de Communication et de l’Economie numérique a insisté en disant que « les observateurs » de France 24 ont utilisé les images disponibles sur les réseaux sociaux pour en faire des montages. Avant de rappeler que lorsqu’il s’agit des incidents similaires en France, la même chaîne, c’est-à-dire France 24, exhorte les internautes à plus de vigilance quant aux images en circulation sur les réseaux sociaux.  Moussa Bocar Thiam rassure aussi que la presse a le droit de mener les enquêtes tout comme le gouvernement a aussi le droit de garder le pays dans le calme. Le ministre a rappelé que la presse au Sénégal est libre. Celle-ci n’étant pas absolue mais encadrée pour des raisons de sécurité et d’ordre public.

Par Jean Materne Zambo, source : info matin du 10 juillet 2023 sur TFM

L’article Sénégal : Moussa Bocar Thiam condamne le Factcheking réalisé par France 24 sur les récents heurts  est apparu en premier sur Digital Business Africa.