[DIGITAL Business Africa] – A Kinshasa, les décideurs politiques africains se concertent à la faveur de la 25e session ordinaire du conseil d’administration de l’Union africaine des Télécommunications. Le la a été donné par la Première ministre de la RDC, Judith Suminwa, ce 08 juillet 2024. Les travaux durent trois jours. Cette plateforme réservée aux acteurs des Technologies de l’Information et de la Communication leur permettra de formuler des politiques et des stratégies visant à améliorer l’accès aux infrastructures et aux services d’information.
La République démocratique du Congo attend beaucoup de ces assises. Il y a eu la Première ministre, Judith Suminwa, qui a rappelé que ces assises s’inscrivent dans le cadre du programme d’actions du gouvernement pour la connectivité globale. « Je souhaite que cette 25e session ordinaire soit une réussite et qu’elle renforce la coopération entre nos pays », a-t-elle déclaré.
Ensuite, le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibasa, a évoqué la priorité de rapatrier le siège de l’UAT à Kinshasa pour renforcer le leadership de la RDC en Afrique.
Augustin Kibasa n’a pas manqué de relever les progrès de la RDC depuis la libéralisation du secteur des télécommunications, avec plus de 56 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, 29 millions d’abonnés à internet, et 22 millions d’abonnés au mobile banking. Il a également.
Le secrétaire général de l’UAT, John Omo, au sujet des défis financiers de l’Union, a indiqué que plusieurs États membres n’honorent pas leurs engagements financiers. Selon lui, seulement 33 des 53 membres ont ratifié la constitution de l’UA, ce qui entrave son fonctionnement optimal.
Il sied de rappeler que la ratification de la convention et de la constitution de l’ Union africaine est importante dans la mesure où, cela permet à un Etat de renforcer les capacités nationales, de développer des politiques et d’établir des cadres réglementaires qui favorisent la transformation numérique à travers le continent africain. Le pays qui ratifie la constitution de l’ UA peut donc désormais exploiter activement l’expertise et le soutien d’autres Etats membres pour stimuler la croissance des télécommunications/TIC, faire progresser l’innovation et, en fin de compte, accélérer le progrès socio-économique . John Omo, secrétaire général de l’UAT, le rappelait encore lors de la ratification du Malawi de la convention et de la constitution de l’ Union africaine en juillet 2023.
Par Jean Materne Zambo