Written by: Samira Njoya
La Covid-19 a dévoilé la nécessité de développer des techniques pour assurer la continuité des apprentissages en cas de crise. Des projets axés sur les technologies numériques sont désormais mis en œuvre pour réduire la fracture numérique et transformer l’avenir des systèmes scolaires et de l’apprentissage.
Stefania Giannini, la sous-directrice générale de L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la Culture (UNESCO), a présenté aux côtés de Huawei ce mardi 15 novembre leur projet commun d’Ecoles ouvertes baptisé Technology-enabled Open Schools for All (Huawei TECH4ALL).
S’exprimant lors d’un évènement parallèle à la Conférence de Sharm El-Sheikh de 2022 sur les changements climatiques, dite COP 27, qui se tient en Egypte, Stefania Giannini, a déclaré « qu’il était impératif d’exploiter la technologie et de changer les modèles d’éducation ».
« L’objectif étant de ne laisser personne de côté dans le monde numérique, l’équité et la qualité de l’éducation sont l’un des quatre domaines ciblés de l’initiative d’inclusion numérique Huawei TECH4ALL », a déclaré Catherine Du, responsable du programme TECH4ALL de Huawei.
Le projet, dont la phase de mise en œuvre a été lancée en 2021 au Ghana, en Egypte et en Ethiopie, vise à encourager la construction de systèmes éducatifs résilients face aux profondes mutations du monde, telle que la pandémie de la Covid-19. Outre équiper les écoles, ce projet prévoit également un volet de formation des enseignants et des élèves à l’utilisation des outils numériques, la mise en place de plateformes en ligne pour conjuguer l’apprentissage à l’école et à la maison, ainsi que le développement de programmes d’enseignements numériques accessibles à distance.
Rien qu’en Egypte, le projet conjoint UNESCO-Huawei vise à donner à 950 000 enseignants, directeurs d’école et superviseurs les moyens d’intégrer plus efficacement les TIC dans leur pratique quotidienne. A terme, 23 millions d’élèves de l’enseignement de base dans le pays devraient bénéficier d’une expérience d’apprentissage numérique améliorée et plus équitable.
Aligné sur la Priorité Afrique de l’UNESCO, le projet veillera à ce que les pays d’Afrique subsaharienne puissent tirer parti des technologies en tant qu’accélérateurs pour atteindre l’ODD 4 et en tant qu’égalisateurs pour les opportunités de développement numérique. Il contribuera à la réalisation des objectifs de « l’Agenda 2063 : L’Afrique que nous voulons », y compris des investissements soutenus dans le développement universel de la petite enfance et l’éducation de base, et l’élimination des disparités entre les sexes à tous les niveaux de l’éducation.
Samira Njoya
Lire aussi :