Written by: Samira Njoya
Au Kenya, les TIC sont devenues un levier important du développement économique et de la création d’emplois. Le gouvernement intensifie à cet effet ses efforts pour développer des partenariats et des initiatives visant à renforcer les capacités numériques du pays.
Le ministre kenyan des TIC et de l’Economie numérique, Eliud Owalo, et Mohamed Hassan Alsuwaidi, ministre de l’investissement des Emirats arabes unis, ont signé le jeudi 28 mars un protocole d’accord visant la coopération en matière d’investissement dans la numérisation et la technologie entre les deux pays.
This morning, together with H.E. Mohamed Hassan Alsuwaidi, Minister of Investment of the United Arab Emirates, we have officially signed a Memorandum of Understanding (MOU) between Kenya and the UAE, in Abu Dhabi. pic.twitter.com/j0xdT0uMJs
— Eliud Owalo, FIHRM, EGH (@EliudOwalo) March 28, 2024
Dans le cadre du partenariat, les Emirats arabes unis se sont engagés à faire d’importants investissements dans le secteur des TIC au Kenya, notamment dans l’infrastructure des centres de données capables de desservir des millions d’utilisateurs, mais aussi dans le domaine de l’intelligence artificielle et des grands modèles linguistiques.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du Programme de transformation économique ascendante (BETA), qui a pour objectif de conduire le Kenya vers un avenir plus radieux, plus connecté et plus autonome sur le plan numérique. Elle intervient quelques jours après la signature d’un accord similaire entre la société kényane EcoCloud et l’émirati G42 visant à établir le premier centre de données alimenté par l’énergie géothermique au Kenya.
Tous ces investissements dans les centres de données renforce la position du Kenya dans son ambition de devenir une destination de choix pour les fournisseurs de centres de données, compte tenu de la demande croissante mondiale de services cloud. Selon un rapport du cabinet Research and Markets, le marché local des centres de données devrait enregistrer un taux de croissance annuel composé de 11,22 % entre 2023 et 2028.
Cette nouvelle collaboration devrait permettre de réduire le fossé numérique dans le pays, d’accélérer l’innovation technologique et de favoriser l’émergence d’une économie numérique. Elle permettra également de créer de nouvelles opportunités d’emploi et d’offrir aux citoyens kényans l’accès aux outils numériques les plus récents.
Samira Njoya
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