Written by: Samira Njoya
La crise sanitaire de la Covid-19 a accéléré la transition technologique du pouvoir judiciaire au Zimbabwe. Un ensemble de réformes sont en cours pour améliorer le fonctionnement de la justice et dématérialiser les dossiers y afférents.
Le Zimbabwe va lancer, dès le 1er février, la deuxième phase du système électronique intégré de gestion des affaires judiciaires. Baptisé IECMS, le système basé sur le web permet de gérer des affaires judiciaires, automatiser et suivre tous les aspects du cycle de vie d’une affaire, du dépôt initial à la décision et à l’appel.
« Le 1er février, nous mettrons en service le système au tribunal du travail et au tribunal administratif. Nous appelons tous les utilisateurs actuels et potentiels des tribunaux à s’enregistrer dans le système », a déclaré Daniel Nemukuyu, le chef des services généraux de la Commission des services judiciaires.
C’est le 7 février dernier que la Commission des services judiciaires a lancé la première phase de l’IECMS avec pour objectifs de réduire les arriérés des dossiers, prévenir la perte et l’endommagement physique des documents d’un dossier, améliorer l’accessibilité de l’information et moderniser les opérations du secteur.
Dans le cadre de l’IECMS, plusieurs affaires ont été renvoyées virtuellement, le tribunal de commerce, la Cour suprême et la Cour constitutionnelle entendent déjà organiser des procès virtuels. Pour la deuxième phase, le système s’intégrera aux systèmes d’organisations tels que la police du pays, les prisons et les services correctionnels, le bureau du procureur, l’autorité nationale chargée des poursuites, la direction de l’aide juridique et le tribunal anti-corruption du Zimbabwe.
« Nous organisons des sessions de formation pour le personnel et les autres utilisateurs des tribunaux sur la façon d’utiliser le nouveau système, avant la mise en œuvre officielle de la deuxième phase le 1er février », a ajouté Daniel Nemukuyu.
Signalons que ce projet est conforme à la mise en œuvre de la politique du gouvernement zimbabwéen et de la Commission des services judiciaires visant à rapprocher le système de justice de la population, conformément à la Stratégie nationale du développement 1 (NDS1).
Samira Njoya
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