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Written by: Samira Njoya

A l’instar de plusieurs pays en Afrique subsaharienne, le Lesotho est confronté à de nombreux défis en matière d’éducation numérique. Cependant, avec l’aide de pays plus avancés dans ce domaine, le gouvernement espère améliorer significativement la situation dans les années à venir.

Le ministre de l’Education et de la Formation au Lesotho, Ntoi Rapapa (photo), a récemment annoncé la signature d’un protocole d’accord avec les Emirats arabes unis pour soutenir l’éducation numérique dans son pays. Cette collaboration, conclue en marge du Sommet mondial des gouvernements à Dubaï, vise à créer des écoles numériques au Lesotho, illustrant ainsi l’engagement commun des deux nations à autonomiser et à équiper les communautés pour l’ère numérique.

Dans le cadre de ce partenariat, le gouvernement émirati étendra son programme « Digital School » au Lesotho. Lancée en 2020 par Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, le Premier ministre des Emirats arabes unis, cette initiative vise à garantir une innovation continue et à promouvoir l’apprentissage numérique grâce à des modules basés sur le jeu et l’apprentissage adaptatif piloté par l’intelligence artificielle.

Le partenariat s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement du Lesotho visant à moderniser l’éducation nationale. Selon les données officielles, seules 5 % des 1 480 écoles primaires du pays ont actuellement accès à des équipements d’éducation numérique. Il est donc crucial de combler ce fossé.

Au Sommet mondial des gouvernements, le ministre a également abordé la question de la numérisation d’autres secteurs au Lesotho, notamment l’administration. Selon Ntoi Rapapa, seulement trois des 18 ministères du Lesotho utilisent actuellement des pratiques de gouvernance électronique. La stratégie mise en place prévoit la numérisation de l’ensemble de ces ministères au cours des deux à cinq prochaines années.

Samira Njoya

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