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Written by: Samira Njoya

Le gouvernement nourrit l’ambition de faire du Burundi un pays émergent d’ici 2040. Pour atteindre cet objectif, l’exécutif mise sur le développement des TIC utilisées comme un accélérateur clé de la transformation économique et sociale.

Le vice-président du Burundi, Prosper Bazombanza, a lancé, le jeudi 12 septembre, le Projet d’appui aux fondations de l’économie numérique (PAFEN), financé à hauteur de 92 millions de dollars par la Banque mondiale. Ce projet vise à améliorer l’accès à l’Internet haut débit et à renforcer les capacités des services publics numériques dans le pays.

« Nul n’est sans ignorer l’importance que le gouvernement du Burundi attache à ce projet, qui vient à point nommé alors que nous nous sommes engagés sur un élan de digitalisation pour soutenir la transformation structurelle de notre économie, ainsi que la gestion transparente, efficace et efficiente de la chose publique », a indiqué M. Bazombanza.

L’initiative s’inscrit dans la vision du Burundi de devenir un pays émergent d’ici 2040 et un pays développé d’ici 2060, avec le numérique comme levier essentiel de développement. Elle intervient quelques mois après la conclusion d’une enquête nationale menée dans le cadre de ce projet, visant à évaluer le niveau de pénétration des TIC dans le pays.

Bien que les résultats de cette enquête ne soient pas encore publiés, il est important de souligner que le Burundi accuse un certain retard dans ce domaine. Selon un rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT) publié en décembre 2023, le Burundi se classe 43e sur 45 pays africains membres de l’UIT, avec un score bien en deçà de la moyenne continentale, soit 23 points.

Le principal défi du PAFEN sera de combler la fracture numérique d’ici 2028, de faciliter l’accès aux services numériques pour le secteur public, et de mettre en place un cadre juridique pour la protection des données. Le projet cherche également à attirer des investissements privés pour le développement des infrastructures numériques, afin de créer les conditions propices à la croissance numérique du Burundi.

Samira Njoya

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