Written by: Adoni Conrad Quenum
Après des études dans de prestigieuses universités américaines, deux tech entrepreneurs nigérians se sont décidé à résoudre le problème de la réception des paiements internationaux à l’échelle mondiale. Ils ont choisi de débuter l’aventure par leur pays d’origine, le Nigeria.
Cleva est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, particuliers ou entreprises, de recevoir des paiements internationaux en dollars américains sur un compte basé aux Etats-Unis. La start-up dispose d’un siège social à Lagos au Nigeria.
Fondée en 2023 par Philip Abel et Tolu Alabi, elle a levé un montant de 1,5 million $ en janvier 2024 pour financer la mise en place du projet et l’élaboration des services et de l’offre commerciale. La fintech rejoint dans la foulée la cohorte Hiver 2024 de l’accélérateur californien Y Combinator.
S’exprimant sur les services proposés par Cleva, Tolu Alabi explique : « Le problème que nous essayons de résoudre, à savoir permettre aux gens de recevoir des paiements internationaux, n’est ni un problème nigérian ni un problème africain. C’est un problème mondial ; les gens en Amérique latine, en Asie et même au Canada ont besoin de recevoir des dollars pour leur travail et leurs services ».
Les deux cofondateurs ont ainsi mis en place une application mobile disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec son adresse e-mail. Il aura ensuite besoin de fournir sa pièce d’identité pour faire valider son compte. Pour l’instant, la solution est destinée aux Nigérians. « Nous commençons par le Nigeria parce que nous connaissons le marché et qu’il s’agit d’un marché important », ajoute Tolu Alabi.
Outre la réception des paiements internationaux, Cleva permet de convertir les dollars américains en monnaie locale et d’effectuer des opérations avec des comptes bancaires locaux. La fintech propose également des cartes bancaires virtuelles en dollars américains pour faciliter les transactions commerciales. « Mais nous pensons qu’en raison de nos antécédents, nous sommes très bien placés pour résoudre ce problème [réception des paiements internationaux] à l’échelle mondiale », conclut Tolu Alabi.
Adoni Conrad Quenum
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