Written by: Samira Njoya
Les progrès des technologies numériques ont entraîné l’apparition de nouveaux risques cybernétiques. Cependant, les lois qui régissent l’utilisation des nouvelles technologies sont pour la plupart obsolètes. Il devient donc urgent d’y apporter des modifications.
Le ministère kényan de l’intérieur et de l’administration nationale (MINA) a lancé, le mardi 29 août, un appel à contributions adressés aux institutions, organisations et individus visant à recueillir leurs commentaires sur le nouveau projet de règlement relatif aux abus informatiques et à la cybercriminalité.
Le projet soumis à l’attention du public a été rédigé par un groupe de travail sur l’élaboration des réglementations nommé par le ministre de l’Intérieur Kithure Kindiki (photo, au centre) en mai.
The Ministry invites the public to review, suggest changes to, and provide feedback on the draft Computer Misuse and Cybercrimes (Critical Information Infrastructure and Cybercrime Management) Regulations, 2023, available here https://t.co/8mHsTsTL4v.
You can submit your… pic.twitter.com/MZfABo53I6
— Ministry of Interior | Kenya (@InteriorKE) August 29, 2023
Sur X, le ministère a fait savoir que les contributions sont acceptées entre le 29 août et le 19 septembre. « Les commentaires et les soumissions peuvent être remis en main propre ou envoyés par courrier recommandé à l’adresse physique/postale du ministère de l’Intérieur et de l’Administration nationale dans les heures ouvrables, ou envoyés à l’adresse électronique (regulations@nc4.go.ke) », a déclaré le MINA.
Soulignons que le projet dont il est question apporte des amendements à la loi de 2018 sur l’utilisation abusive des ordinateurs et les cybercrimes. Il vise à combler les lacunes sécuritaires dans un cyberespace en constante évolution. Les amendements chercheront à freiner les menaces émergentes telles que la fraude, le piratage, les escroqueries et l’usurpation d’identité.
La loi sur l’utilisation abusive des ordinateurs et la cybercriminalité adoptée en 2018 vise à protéger la confidentialité, l’intégrité et la sécurité des systèmes informatiques ainsi que des données. En outre, cette loi devrait permettre de réduire la cybercriminalité et les infractions liées à l’informatique.
Samira Njoya
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