La directrice générale adjointe de l’UNESCO pour l’éducation, Stefannia GIANNINI a présenté à la COP-27 SHARM EL-SHEIK qui se tient en Egypte, aux côtés de Huawei, leur projet d’école commun, Technology-Enabled Open Schools for All (Huawei TECH4ALL).

Ce projet vise à fournir à l’enseignement et a l’apprentissage en Afrique, des moyens digitaux pour assurer sa continuité en cas de crise ou de catastrophe.

Elle s’est appuyée sur la récente crise sanitaire du à la COVID-19 qui a bouleversé le monde éducatif, pour démontrer la nécessité pour le continent africain de disposer urgemment de solutions qui lui permettront de prévenir de tels événements. Pour elle, « il est impératif d’exploiter notre maîtrise de la technologie pour changer les modèles d’éducation. ».

Ce projet qui a été amorcé en 2021 dans trois pays à savoir l’Egypte, le Ghana et l’Éthiopie s’est fixé pour objectifs de :

  • Encourager la construction de systèmes éducatifs résilients face aux profondes mutations du monde,
  • Équiper les écoles d’outils d’apprentissage modernes,
  • Former les enseignants et les élèves sur l’utilisation des outils digitaux adaptés pour l’apprentissage. En Egypte, le projet prévoit de former 950.000 acteurs de l’éducation à l’utilisation des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication dans leur travail, qui permettra à 23 millions d’élèves de bénéficier d’une expérience digitale dans leurs apprentissages.
  • Mettre des plateformes en ligne pour conjuguer l’apprentissage à l’école et à la maison,
  • Développer des programmes d’enseignement numériques accessibles à distance

Pour Catherine DU, responsable du programme TECH4ALL de Huawei, « L’objectif étant de ne laisser personne de côté dans le monde numérique, l’équité et la qualité de l’éducation sont l’un des quatre domaines ciblés de l’initiative d’inclusion numérique Huawei TECH4ALL », a-t ’elle déclarée.

Huawei depuis son implantation en Afrique il y a 20 ans, s’est donnée pour objectif d’améliorer la vie des gens à travers la technologie.

Elle a permis depuis ce jour de connecter plus d’un milliard de personnes dans 50 pays africains.

Aly Abdoul Taïta