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Written by: Adoni Conrad Quenum

La firme veut élargir son impact dans le secteur technologique africain. Elle a décidé de changer son branding et d’améliorer ses services.

Founders Factory Africa, une société panafricaine de capital-risque, a annoncé le mercredi 7 août son changement de nom en 54 Collective. La firme a fait évoluer son business model pour mieux soutenir les entreprises technologiques à travers le continent.

Les fondateurs qu’elle accompagnera pourront compter sur ses experts et son réseau pour soutenir la croissance de leurs jeunes pousses. Elle compte investir jusqu’à 500 000 $ en capitaux propres et non dilutifs dans les différentes start-up. Les fondatrices recevront un supplément de 150 000 $ pour réduire les inégalités d’accès.

« Ce changement de nom communique notre engagement continu envers les fondateurs africains. Nous soutenons plus que jamais la création d’opportunités pour les entrepreneurs et la garantie de conditions équitables pour les jeunes et les femmes », déclare Bongani Sithole (photo), président-directeur générale de 54 Collective.

Les start-up africaines captent de moins en moins de capitaux depuis quelques années. Des sociétés de capital-risque se sont constituées dans divers sous-régions du continent pour soutenir un tant soit peu les meilleurs projets. En mars dernier, le sud-africain Conducive Capital a été lancé avec pour objectif d’atteindre un objectif de 50 millions $ pour soutenir les jeunes pousses du continent. En juin, c’est le fonds de capital-risque parisien Breega qui a mis en place un nouveau fonds Africa Seed I de 75 millions $. 54 Collective s’inscrit dans cette lignée.

Par ailleurs, malgré la sécheresse des financements dans le secteur technologique africain, les jeunes pousses africaines ont déjà capté plus d’un milliard $ cette année, selon la base de données, Africa : The Big Deal.

Adoni Conrad Quenum

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