Written by: Adoni Conrad Quenum
La multiplication des solutions fintech nourrit le rêve de certains pays de passer à une économie sans numéraire. En Ethiopie, le tech entrepreneur a montré ses ambitions lors de la mise en place de sa solution.
ArifPay est une solution fintech développée par une jeune pousse éthiopienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs de transférer, d’économiser et de recevoir de l’argent via son application mobile. La fintech a été fondée en 2021 par Habtamu Tadesse (photo, au centre). Elle a déjà levé plus 3,5 millions $ pour accélérer sa croissance. Le but est de fournir des services et des plateformes de traitement des paiements électroniques pratiques, innovants, sûrs et sécurisés pour le marché éthiopien.
Selon Habtamu Tadesse, « ArifPay aspire à apporter une contribution significative au secteur financier en offrant des services de paiement basés sur le numérique qui répondent aux besoins des consommateurs et des commerçants en matière de transactions sans argent liquide, conformément à l’agenda national de l’économie numérique ».
La solution embarque donc une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Les utilisateurs pourront accéder à toutes les fonctionnalités depuis leur smartphone après s’être préalablement inscrit. Les commerçants pourront effectuer des factures électroniques, enregistrer les taxes et supprimer carrément le numéraire de leurs activités, si leurs clients ont également recours à ArifPay.
« Nous pensons également qu’ArifPay soutiendra l’aspiration du pays vers la construction d’une économie numérique en donnant aux entreprises et aux entrepreneurs qui recherchent des solutions de paiement numérique la possibilité de numériser leurs activités et leurs prestations de services », ajoute Habtamu Tadesse.
Outre les plateformes mobile et web, la fintech a développé un système « points de vente mobile » qui permettra aux détenteurs de cartes de guichet automatique d’effectuer des transactions électroniques sur des smartphones. Tout ce dispositif est mis en place pour passer au « cashless », c’est-à-dire à une économie sans numéraire.
Adoni Conrad Quenum
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