en-afrique-du-sud-foondamate-utilise-un-agent-conversationnel-base-sur-l-ia-pour-donner-des-cours-en-ligne

Written by: Adoni Conrad Quenum

Malgré les efforts des autorités, l’éducation pour tous n’est pas encore une réalité en Afrique. Plusieurs initiatives sont mises en place et les solutions numériques s’avèrent également être des alternatives intéressantes.

Foondamate est une start-up sud-africaine spécialisée dans l’edtech. Elle a mis au point un agent conversationnel qui permet à ses utilisateurs de suivre des cours à distance dans divers secteurs. La jeune pousse a été fondée par Dacod Magagula et Tao Boyle en 2020, dans le but d’aider les étudiants à accéder aux divers manuels pédagogiques. Plus tôt dans l’année, elle a levé 2 millions de dollars pour accélérer sa croissance.

« Chez FoondaMate, nous pensons que le talent est distribué de manière égale, mais que les opportunités ne le sont pas. Il existe souvent des facteurs concurrents qui contribuent à l’inégalité en matière d’éducation — pas seulement en Afrique, mais dans le monde entier — et notre technologie aide à les résoudre de manière universelle », a indiqué Dacod Magagula.

C’est grâce aux applications de messagerie instantanée WhatsApp et Facebook Messenger que l’utilisateur discute avec l’agent conversationnel. Il pose des questions pour en savoir davantage sur votre niveau d’études. En fonction de vos réponses, l’agent conversationnel vous fournit toutes les informations dont vous avez besoin et ceci en 13 langues. Outre l’Anglais et le Français, l’outil intègre une dizaine de langues sud-africaines comme le sesotho, l’afrikaans ou encore le setswana.

Entre autres, Foondamate permet de télécharger des documents et des mémos en ligne, de trouver des solutions à divers problèmes de mathématiques ou encore de définir des mots qui empêchent la compréhension d’un exercice.

La start-up revendique plus de 900 000 utilisateurs dans une trentaine de pays. « C’est une leçon d’humilité de penser que tant d’apprenants nous font confiance pour soutenir leur désir d’apprendre et c’est une responsabilité que nous prenons incroyablement au sérieux », a expliqué Magagula.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : 

Maroc : Smartprof, une plateforme de mentorat pour les élèves