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[DIGITAL Business Africa] – Paix, travail, Patrie. S’il faut résumer l’adresse du président Paul Biya à la Nation de ce 31 décembre 2022, ces mots ont tout leur sens, beaucoup plus « Patrie ». Le président Paul Biya s’y est appuyé pour réitérer sa volonté affichée de bâtir le Cameroun avec le concours des jeunes responsables.
« Camerounaises, Camerounais, mes chers compatriotes, vous l’avez bien compris. C’est en observant une discipline personnelle dans notre agir au quotidien, que nous parviendrons à bâtir ce Cameroun moderne auquel nous aspirons tous. Un Cameroun prospère et uni dans sa diversité. Un Cameroun où chaque acteur trouve sa place », a-t-il dit.
A ceux qui voudraient rester en marge des lois de la société, une chose est sûre, ils auront maille à partir avec la justice.
« Comme moi, vous avez certainement observé, dans nos villes et campagnes, la montée préoccupante de l’incivisme, de la violence, du non-respect des normes sociales élémentaires ou de l’ordre établi. Dans un Etat de droit, de tels comportements ne peuvent être tolérés. Ceux qui trouvent un malin plaisir à perturber l’ordre social, qu’ils soient jeunes ou adultes, devront rendre compte de leurs actes devant les tribunaux compétents ».
Ces indélicatesses sommairement évoquées par le président de la République, Paul Biya sont connues. Il s’agit entre autres du chantage, du harcèlement, de la divulgation de fake news, du piratage des données, des discours haineux. Ces infractions sont sanctionnées par la loi N° 2010/012 du 21 Décembre 2010 relative à la cybersécurité. L’ article 65 dispose par exemple :
« Est puni d’un emprisonnement de cinq ans a dix ans et d’une amende de cinq millions à dix millions de FCFA ou l’une de ces deux peines seulement, celui qui effectue ou sans droit ni l’autorisation, l’interception par des moyens techniques de données lors des transmissions ou non, à destination en provenance ou à l’intérieur ou non d’un réseau de communication électroniques d’un système d’informations ou d’un équipement terminal ».
Et comme la responsabilité reste toujours partagée entre enfants et parents, le président Paul Biya attire l’attention des éducateurs.
« J’en appelle donc à la responsabilité de tous, en particulier les parents et les éducateurs, pour redonner toute leur place aux valeurs morales de base et au respect de l’ordre public. Je voudrais une fois encore interpeller ceux qui font un usage criminel et pernicieux des réseaux sociaux. Par leurs agissements, ils plongent plusieurs familles dans la détresse et ruinent parfois des destins, en procédant notamment à la désinformation, à la diffamation ou à la propagation des discours haineux. De toute évidence, ils mettent en péril la cohésion sociale », a-t-il avoué.
L’invite de la jeunesse à faire bon usage des réseaux sociaux est devenue le crédo du président de la République du Cameroun. Paul Biya n’hésite pas un seul instant à sensibiliser les jeunes, le peuple via médias traditionnels et sur sa page Twitter quand il le faut.
L’on se rappelle ainsi de son premier discours prononcé au sujet de la pandémie Covid-19, le 19 mai 2020. Le président Paul Biya exhortait les internautes à filtrer les informations relatives à la pandemie sur les réseaux sociaux.
Par Jean Materne Zambo
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