[Digital Business Africa] – Le directeur général de l’ARPCE, Marc Sakala, a passé le témoin de la présidence de l’ARTAC à son homologue de l’ARPTC, Christian Katende. C’était ce 15 novembre 2024 à l’Hôtel Fleuve Congo by Blazon Hôtels à Kinshasa au terme de la 9e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC). Christian Katende sera assisté de Panzet Sebas, DG de l’ARCEP Centrafrique, nouveau vice-président de l’ARTAC.
Après avoir été installé dans ses fonctions par le Président sortant, Christian Katende a prononcé un discours présentant les grandes de ses futures actions.
« J’entends poursuivre les missions de l’ARTAC au profit de nos pays. Bien que participant à plusieurs autres organisations de par la position de notre pays, j’entends faire profiter à l’ARTAC des expériences des autres entités dans lesquelles nous sommes ; l’Association des régulateurs des communications de l’Afrique australe (CRASA) et l’Organisation des communications d’Afrique de l’Est (EACO), plus grandes et qui ont les mêmes problématiques que nous en Afrique centrale », a déclaré le président de l’ARTAC..
«Des protocoles d’accord sont signés, certes, mais dans le vécu, les échanges que nous y avons peuvent profiter à tous pour construire une grande Afrique du numérique, capable de discuter des grands enjeux de ce numérique et de la poste, avec les grands ensembles occidentaux et les grandes organisations du digital, de défendre valablement de manière experte ses intérêts et de s’améliorer significativement sur le terrain par plus de connectivité de services numériques et solutions de développement, plus de sécurité et plus de confiance, sans parler des technologies du moment qu’il faut encadrer et mettre à disposition pour exploitation», a ajouté le nouveau président.
Christian Katende a montré son engagement à assumer ses nouvelles missions. « La tâche est immense. Je suis particulièrement motivé de la prendre en charge », a indiqué le nouveau président de l’ARTAC.
« Ma motivation tient principalement à notre Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, qui nous a confié la mission de digitaliser la RDC pour la rendre plus efficace et numérisée, considérant le numérique comme vecteur de croissance, de développement économique, d’intégration sociale et d’émancipation. Il veut le développement pour tous les Congolais et cela sera possible si nous nous y engageons tous de manière professionnelle, experte et responsable», a-t-il déclaré.
La veille déjà, Christian Katende remerciait les experts qui ont travaillé durant les trois jours d’ateliers. « L’harmonie s’est ressentie par des sourires, une bonne ambiance, un climat de collaboration, desquels, j’en suis sûr, des résolutions fructueuses et constructives, permettront à notre organisation de connaitre des avancées significatives », avait indiqué le président de l’ARPCT.
D’après Christian Katende, le monde d’aujourd’hui connait des évolutions technologiques filantes et interpellantes. « Elles nous précèdent dans les réglementations à mettre en place, les encadrements à assurer, de même qu’elles bouleversent nos écosystèmes : numériques, infrastructurels, sociaux et même politiques. Nous avons face à nous et avec nous des partenaires de toutes sortes, avec lesquels il nous faut composer. Il faut apprendre vite, large, pour capitaliser juste, avec de la bonne perspective », a indiqué le président de l’ARPCT.
Il précise donc qu’il est important de partager les expériences, de renforcer les capacités, de mener de bons plaidoyers en vue de l’atteinte des objectifs d’une régulation forte, transparente, crédible et flexible pour les communautés de la région.
« La transformation numérique est impérative, l’intelligence artificielle à ne pas manquer, les communications satellitaires disruptives, l’intersectorialité́ indispensable, les expériences vécues à partager ; il est donc essentiel que nous veillions à notre efficacité », estime le président de l’ARTAC.
Pour lui, la rencontre de Kinshasa a permis de s’accorder sur des actions pragmatiques en faveur d’une régulation responsable de notre sous- région et « pour le développement florissant de nos pays respectifs ».
Le nouveau président de l’ARTAC encourage les régulateurs de la sous-région à œuvrer pour une bonne harmonisation de nos cadres réglementaires et pour une meilleure régulation collaborative. .
Suivre à nouveau son discours après son installation comme président de l’ARTAC.
Par Digital Business Africa