bolt-annonce-plus-de-500-millions-d-euros-d-investissement-en-afrique-durant-les-deux-prochaines-annees

Written by: Samira Njoya

Le spécialiste des VTC revendique plus de 47 millions de clients, 900 000 chauffeurs et plus d’un milliard de trajets sur les sept marchés africains où il opère. Ses nouveaux investissements devraient générer plus de 300 000 nouveaux emplois.

La start-up de mobilité estonienne Bolt a annoncé, jeudi 16 février, son intention d’investir 500 millions d’euros pour étendre ses activités en Afrique au cours des deux prochaines années.

Selon le communiqué de l’entreprise, ces fonds serviront également à créer des opportunités pour que plus de 300 000 nouveaux chauffeurs et coursiers rejoignent la plateforme en 2023. « Au cours des sept dernières années, nous avons constitué une équipe solide de 500 personnes en Afrique et nous restons déterminés à investir dans les communautés locales sur le long terme », a déclaré Markus Villig, le fondateur et PDG de Bolt.

Lundi 20 février, Linda Ndungu, la directrice nationale de Bolt Kenya, a fait savoir que 100 millions d’euros sur les 500 millions prévus pour l’Afrique seront injectés dans la filiale kényane afin d’étendre ses services au-delà des 16 villes qu’elle exploite.

Ainsi, cet investissement devrait intensifier la concurrence croissante dans le secteur au Kenya qui a été marqué récemment par de nouveaux entrants comme Farasi Cabs et Yego Global qui proposent divers services de transport, notamment des taxis, des tuk-tuk et des boda boda. Néanmoins, Bolt reste le plus grand fournisseur de services de covoiturage en nombre de villes au Kenya.

La multinationale prévoit d’ajouter, en Afrique du Sud, plus d’employés à son équipe de 200 collaborateurs, tout en établissant des bureaux supplémentaires à travers le continent dans les 12 à 18 prochains mois. A ce jour, Bolt compte plus de 100 millions de clients dans le monde, dont près de la moitié sont basés en Afrique.

Samira Njoya

Lire aussi :

Bolt, rival d’Uber, installe un quartier général régional au Kenya pour se développer en Afrique de l’Est