[DIGITAL Business Africa] – Le colloque mondial des Régulateurs s’est tenu en Ouganda, du premier au 04 juillet 2024. L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) y était conviée pour débattre des thématiques cruciales : les services financiers numériques sûrs et inclusifs et les défis de la connectivité dans le monde entier. Ouverts sous le thème « Réglementer pour produire des effets », les travaux ont connu la présence de 600 participants, dont des régulateurs, décideurs politiques et acteurs du secteur du numérique. Parmi ces participants, une figure emblématique de la sphère des télécommunications en Afrique et dans le monde : Louis Marc Sakala.
Le directeur général de l’Agence de Régulation des Postes et Communications électroniques (ARPCE), par ailleurs président 2024 du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) et président exécutif de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale (Artac), s’est livré à un exercice. Celui de d’explorer l’impact de la réglementation dans les domaines novateurs tels que l’intelligence artificielle (IA), l’économie spatiale et le changement climatique. Ce symposium a été organisé par l’Union internationale des Télécommunications en collaboration avec le Gouvernement ougandais, sous l’égide du directeur exécutif de la Commission des Communications de l’Ouganda (UCC), George William Nyombi Themb.
Quelques recommandations
Les parties prenantes à ce symposium ont souligné l’importance d’un accès égal et mondial aux services numériques pour exploiter les technologies transformatrices. Selon les participants, l’IA offre des avantages comme la planification réseau et la prévention de la fraude, mais pose aussi des défis en matière de vie privée et d’emplois. Ce n’est pas tour. L’économie spatiale nécessite une collaboration intersectorielle pour harmoniser les normes de gouvernance et de réglementation, assurer la cybersécurité et réduire la fracture numérique. Les travaux ont débouché sur un certain nombre de recommandations, qui visent à assurer que les télécommunications contribuent à la paix, à la sécurité et au développement durable. En voici quelques-unes :
– Encourager la collaboration entre toutes les parties prenantes.
– Appliquer des normes de cybersécurité robustes.
– Garantir un accès équitable et abordable aux technologies.
– Favoriser une concurrence saine et l’innovation.
– Mettre en œuvre des réglementations de protection des données.
– Investir dans le renforcement des capacités et la sensibilisation pour améliorer les compétences numériques.
Par Jean Materne Zambo, sources : ART (Facebook), ARCPE (Facebook)