Written by: Melchior Koba
Le jeune chef d’entreprise a la ferme ambition de contribuer à l’inclusion financière et au développement économique dans son pays. Sa solution numérique de paiement revendique déjà plus de 70 000 utilisateurs.
Jules Kadher Kaboré (photo) est un informaticien et entrepreneur burkinabé. Titulaire d’une licence en informatique obtenue en 2021 à l’université de Californie, Santa Cruz (UCSC), il est cofondateur et président-directeur général de Sank Business.
La start-up, créée en juillet 2020 avec l’économiste Dramane Kiendrebeogo et officiellement lancée en janvier 2021, a développé une application de paiement mobile nommée Sank Pay. Elle donne aux utilisateurs la possibilité de déposer et de transférer de l’argent en toute sécurité et sans frais. Les utilisateurs peuvent également obtenir des prêts et effectuer des retraits d’argents facturés à hauteur de 1 % du montant.
« Notre vision à Sank Business, c’est de faire en sorte que le Burkina Faso fasse partie des pays africains dont l’économie est purement digitale d’ici 2025 », déclarait Jules Kader Kaboré en décembre 2021. La solution revendique déjà plus de 70 000 utilisateurs.
Sank Business met également des cartes de paiement personnalisées, sans date d’expiration et renouvelables à souhait, à la disposition des clients dans ses différentes agences. Ces cartes permettent à ceux qui ne possèdent pas de smartphones ou Internet d’effectuer des opérations financières sans espèces.
L’aventure Sank Business, Jules Kadher Kaboré l’a démarrée après avoir accumulé quelques années d’expérience aux États-Unis. En 2016, il a été stagiaire développeur web chez Ignition 72, une entreprise de stratégie, de conception, de développement, d’analyse, de test, de marketing et d’accessibilité web basée dans le Maryland. De septembre à décembre 2018, il a été tuteur en mathématiques au Laney College en Californie.
En 2019, il a développé l’application dénommée « Coucou-Africa » avec d’autres étudiants burkinabés installés aux États-Unis. La solution à travers laquelle il était possible de vendre et d’acheter permettait aussi de communiquer et même d’accéder aux nouvelles d’Afrique.
Melchior Koba
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