Written by: Adoni Conrad Quenum
L’écosystème technologique africain continue de souffrir d’un manque de financements. Mais la plateforme Africa : The Big Deal garde espoir en un rebond dans les prochains mois.
Les financements par actions mobilisés par les start-up en Afrique ont représenté moins de 1 % de l’ensemble des fonds mobilisés dans le monde au premier trimestre de l’année 2024. C’est ce que rapporte Africa : The Big Deal, la base de données répertoriant les financements de plus de 100 000 $ captés par les jeunes pousses africaines, ce mardi 23 avril.
VC markets are bouncing back in the US and Europe. Could Africa be next?
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— Africa: The Big Deal (@AfricaTBD) April 23, 2024
Ces financements se sont en effet établis à 332 millions $ alors qu’environ 58,4 milliards $ ont été levés par les start-up dans le monde sur cette même période. En Afrique, ces données traduisent une chute des financements de 47 % par rapport à la même période en 2023. Sur le plan mondial, il est également constaté un recul du financement de 21 %. Outre l’Europe, toutes les régions du monde ont connu une baisse.
« Si l’on compare le financement du 1er trimestre 2024 au pic de la vague de financement (fin 2021/début 2022), les start-up lèvent actuellement 5 fois moins de fonds par trimestre qu’elles ne le faisaient lors du pic de la collecte de fonds au 3e trimestre 2021. Il s’agit d’une contraction plus importante que la moyenne mondiale (3,1x), qui est très influencée par les chiffres de l’Europe et des Etats-Unis (2,7x). Elle est toutefois conforme à la tendance asiatique et beaucoup moins dramatique que l’écart enregistré dans les pays d’Amérique latine (14x) », explique Africa : The Big Deal.
Malgré les mauvaises performances des start-up africaines, Africa : The Big Deal reste tout de même optimiste pour les prochains mois. La plateforme explique : « nous avons vu par le passé que les tendances observées aux Etats-Unis et en Europe prennent généralement quelques trimestres avant d’avoir un impact sur l’Afrique ». Elle croit que dans un effet d’entraînement, le regain de financement observé aux Etats-Unis et en Europe se manifestera également en Afrique.
Adoni Conrad Quenum
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