algerie-emmanuel-macron-devoile-un-projet-d-incubateur-de-start-up-et-un-fonds-pour-soutenir-l-innovation-tech

Written by: Muriel Edjo

Les relations quelque peu tendues des derniers mois entre la France et l’Algérie reviennent progressivement au beau fixe. Au-delà de la question mémorielle source de friction, les deux pays capitalisent sur les sujets de développement.

En visite de travail et d’amitié en Algérie du jeudi 25 au vendredi 26 août, le président de la République française, Emmanuel Macron (photo, au centre), a annoncé plusieurs projets de coopération entre les deux pays. Dans le segment du numérique en particulier, il a dévoilé le projet de création d’un incubateur franco-algérien. L’objectif selon le chef de l’Etat français est de mettre en commun le savoir et l’innovation des deux pays.

« Vous avez énormément de talents, nous en avons aussi ; beaucoup de nos binationaux ont ces talents. C’est pourquoi je souhaite que nous puissions développer ensemble […] des passerelles, la possibilité d’avoir des formations ici, de les développer, mais aussi de faciliter les échanges et les créations communes entre nos deux pays, mais dans toute la région ».

Hormis le cadre de formation des tech entrepreneurs et de maturation de leurs projets numériques innovants, le président Emmanuel Macron qui est conscient de l’importance du financement dans la croissance des entreprises numériques a aussi évoqué la création d’un fonds spécifique de soutien de 100 millions d’euros.

Il a indiqué que « la BPI [Banque publique d’investissement] aura ce rôle clé qui a été annoncé il y a quelques mois mais qui permettra à beaucoup, en particulier, de jeunes ou de moins jeunes de la diaspora, de pouvoir promouvoir des projets, les porter sur cette rive de la Méditerranée ».

Dans la coopération numérique entre la France et l’Algérie, l’homme d’affaires et patron de Free Xavier Niel, qui faisait partie de la délégation du chef de l’Etat français, apportera aussi sa contribution. Il a annoncé l’ouverture prochaine de l’école 42. L’école de codage informatique gratuite et accessible sans diplôme avait d’abord été annoncée il y a cinq ans. Cette nouvelle déclaration pourrait signifier une levée des obstacles qui entravaient sa mise en place depuis 2017.

Muriel Edjo

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