Written by: Adoni Conrad Quenum
Selon Phumi Korber, une tech entrepreneure sud-africaine, nous portons moins de 30 % du cycle de vie d’un article, ce qui signifie qu’il y a une grande quantité de vêtements d’excellente qualité qui ne sont pas portés. C’est dans cette optique qu’elle a lancé sa start-up d’e-commerce.
WiSi-Oi est une plateforme numérique développée par une start-up sud-africaine. C’est une place de marché où divers internautes peuvent créer un compte pour vendre des vêtements neufs et ou d’occasion. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2020 par Phumi Korber.
« L’objectif est de prolonger la durée de vie des vêtements qui sont déjà en circulation et de réduire la nécessité d’acheter de nouveaux vêtements en permanence. L’entreprise offre également un facteur d’autonomisation, où les vendeurs peuvent générer un revenu simplement en vendant des vêtements qui traînent dans leurs placards », indique Phumi Korber.
Bien qu’elle ne dispose pas encore d’application mobile, la start-up utilise les réseaux sociaux, en plus de sa plateforme web, pour effectuer les ventes. D’ailleurs, un lien sur la plateforme redirige directement sur WhatsApp. Néanmoins, pour effectuer des achats ou pour vendre sur la plateforme, il faut disposer d’un compte.
Join our fashion exchange movement where we shop from each other’s closets.
We are a community of creative, fun & socially conscious fashion lovers that are changing the way that we consume fashion.
We call this SHARED FASHION!Click the jiggly link in our bio to find out how pic.twitter.com/j6BzNalPxV
— Wisi-Oi Marketplace (@Wisi_Oi) November 17, 2022
La place de marché met à la disposition des acheteurs une pléthore de moyens de paiements, du mobile money aux paiements bancaires. Depuis son lancement, WiSi-Oi revendique avoir traité plus de 500 commandes. Pour atteindre ce chiffre, Phumi Korber affirme avoir utilisé une base de données d’emails organiques de 6 000 abonnés, et elle a eu un taux de rétention des acheteurs de 22 %. « Nous cherchons à lever 100 000 dollars, ce qui nous permettrait de construire et de maintenir la technologie, de commercialiser le produit pendant un an et d’engager un membre de l’équipe opérationnelle », conclut la fondatrice.
Adoni Conrad Quenum
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