Written by: Isaac K. Kassouwi
Il y a deux mois, une dizaine de pays d’Afrique centrale et de l’Ouest expérimentaient une perturbation du service Internet de plusieurs jours. Le désagrément s’est à nouveau produit.
Le réseau Internet connaît des perturbations dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est depuis le dimanche 12 mai. NetBlocks, une organisation britannique qui observe les cas de restriction d’Internet dans le monde, attribue l’incident à des défaillances affectant les systèmes de câbles sous-marins SEACOM et EASSY qui desservent la région.
⚠ Confirmed: Network data show a disruption to internet connectivity in and around multiple East #Africa countries; the incident is attributed to failures affecting the SEACOM and EASSY subsea cable systems 📉 pic.twitter.com/8TsAvKrOe6
— NetBlocks (@netblocks) May 12, 2024
Selon Netblocks, les perturbations affectent des millions d’utilisateurs, notamment en Tanzanie, au Mozambique, au Malawi, au Burundi, au Rwanda, à Madagascar, aux Comores, en Ouganda, en Somalie et au Kenya. La Sierra Leone, pays d’Afrique de l’Ouest, est également touchée par les perturbations, quoique légèrement.
C’est la deuxième fois cette année que l’Internet connaît des perturbations en Afrique en raison d’incidents sur les câbles sous-marins qui desservent le continent. En mars dernier, des pannes similaires sont intervenues sur les câbles WACS, MainOne, ACE, SAT3, Seacom/TGN, AAE1 et EIG. Une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest, centrale et australe ont été affectés. Certains câbles n’ont pas encore été réparés jusque-là.
Dans les pays touchés, des actions ont été entreprises pour régler la situation, aussi bien au niveau des opérateurs télécoms et fournisseurs d’accès à Internet que des autorités publiques. Nape Moses Nnauye, ministre tanzanien des TIC, a déclaré : « Des mesures sont activement prises pour résoudre ce dysfonctionnement. En attendant le rétablissement complet du service, l’accès à Internet et aux communications internationales sera maintenu à un niveau réduit grâce à des solutions alternatives ».
Isaac K. Kassouwi
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