Written by: Melchior Koba
Le centre d’innovation WETECH contribue à l’autonomisation des femmes et des filles dans le secteur du numérique. Il démontre que les femmes peuvent être des actrices clés de l’innovation sociale et du développement durable en Afrique.
WETECH (Women in Entrepreneurship and Technology) est un centre d’innovation camerounais qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation chez les femmes dans le domaine des technologies.
Fondé en 2015 par Crescence Elodie Nonga, présidente du centre, WETECH veut créer un réseau de femmes dynamiques et dirigeantes en leur donnant des opportunités et des ressources pour leur développement par le biais de l’entrepreneuriat et de la technologie.
Le centre conçoit et développe des programmes d’accompagnement et de mentorat pour les filles et les femmes africaines et offre à ces dernières des formations en matière d’entrepreneuriat et de technologie. Parmi les programmes qu’organise le centre, nous avons le WETECH WILE qui détecte, forme, accompagne les femmes entrepreneurs à fort potentiel dans leur croissance et crée des opportunités d’investissement pour elles.
Le centre propose aussi le programme WETECH WIC (Women in Code) afin d’enseigner aux femmes âgées de plus de 18 ans le développement web et mobile. Avec le soutien du Haut-Commissariat du Canada au Cameroun, WETECH développe le programme FundHer qui a pour objectif d’offrir aux femmes des ressources qui les aideront à améliorer leur accès aux produits financiers et aux opportunités de financement.
Le dernier programme est l’initiative #eSkills4Girls qui a déjà permis à 115 jeunes filles camerounaises d’apprendre le codage informatique et le développement web. Présent au Cameroun, au Sénégal et au Togo, WETECH a déjà accompagné plus de 30 projets, organisé plus de 10 programmes et activités, formé plus de 600 femmes et impacté plus de 2 500 femmes.
En 2022, le centre remporte le Joint Innovation Challenge, un concours international organisé par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) en collaboration avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l’Union internationale des télécommunications (UIT) et le Centre du commerce international (CCI).
Melchior Koba
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