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Written by: Isaac K. Kassouwi

Selon l’UIT, les Seychelles figurent parmi les pays africains les plus avancés en développement des TIC. Toutefois, l’institution souligne que des progrès sont encore nécessaires sur la question de la cybersécurité.

Les Seychelles vont rejoindre la Convention de Budapest sur la cybercriminalité. Le gouvernement a approuvé les démarches nécessaires lors de sa réunion du mercredi 9 octobre. Il a également été recommandé d’apporter des modifications mineures à la loi seychelloise sur la criminalité informatique (CRCA) afin d’affiner les définitions, d’améliorer les lois de procédure et de développer la coopération internationale.

« La Convention de Budapest est considérée comme la convention la plus moderne qui aide tous les pays à lutter contre la cybercriminalité. En faisant partie de la Convention de Budapest, cela nous donnera accès à des niveaux plus élevés de coopération internationale, ce qui nous mettra, en tant que pays, au même niveau, conformément aux normes internationales », a déclaré Ahmed Afif, vice-président des Seychelles.

Cette initiative vise à aligner le cadre juridique seychellois en matière de cybersécurité sur les normes mondiales, conformément à la Stratégie nationale de cybersécurité 2019-2024. A travers le document, le gouvernement veut rendre les Seychelles « résilientes face aux cybermenaces afin de continuer à tirer parti des TIC pour contribuer au développement économique et social du pays ».

Pour rappel, les Seychelles sont le troisième pays africain en matière de développement des TIC selon le rapport « Measuring digital development – ICT Development Index 2024 » de l’Union internationale des télécommunications (UIT) publié fin juin 2024. Le pays a enregistré un score de 84,7 points sur 100, à 3,4 points du premier (Maroc). Le score moyen en Afrique (47 pays) s’est établi à 50,3 points.

En matière de cybersécurité, les Seychelles sont classées dans la catégorie « Evolutif » aux côtés de 20 autres pays africains, selon le « Global Cybersecurity Index 2024 (GCI) » de l’UIT publié en septembre 2024. Le pays se distingue par ses points forts en mesures juridiques et en coopération, mais présente des lacunes dans les mesures techniques, organisationnelles et le développement des capacités.

Isaac K. Kassouwi

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