Written by: Adoni Conrad Quenum
Le marché de la mobilité est en pleine croissance sur le continent. En Afrique du Sud, où de nombreux géants du secteur opèrent, une jeune pousse locale tente de se frayer un chemin. Son nom signifie « dépêche-toi » en langue zoulou.
Shesha est une solution d’e-mobilité développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer leurs courses en commandant des taxis en ligne depuis l’application mobile. La start-up, lancée en 2024, est basée dans la province de Gauteng. Elle est soutenue, entre autres, par diverses entités telles que le Gauteng Taxi Industry Trust, le Santaco Gauteng ou encore le Gauteng National Taxi Alliance.
L’application est uniquement disponible sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte avec son numéro d’identité. Vérifié, il peut accéder aux services de la jeune pousse. Quant aux chauffeurs, ils doivent fournir plus de documents en l’occurrence la pièce d’identité, le permis de conduire et le rapport d’inspection du véhicule.
Toutes ces dispositions sont prises pour assurer la sécurité des chauffeurs et des clients. « Shesha vérifie l’identité de tous ceux qui participent à un voyage Shesha, du client au conducteur, en s’assurant qu’ils sont bien ceux qu’ils prétendent être », a indiqué Nomsa Mdhluli, porte-parole de la jeune pousse.
Pour commander un chauffeur, l’utilisateur aura à renseigner le trajet dans l’application, opter pour le type de véhicule et valider la réservation. Il faut souligner qu’il est impossible d’effectuer une réservation sans disposer des fonds nécessaires pour la course dans son portefeuille électronique. La start-up impose les paiements par ce canal qui est sécurisé transparent. Le portefeuille peut être rechargé via les cartes bancaires ou dans un guichet automatique de banque.
« Lorsque nous avons consulté les opérateurs d’e-mobilité, nous avons également constaté que le fait que l’argent liquide soit autorisé les mettait également en danger. Nous utilisons donc un système sans argent liquide […] », a expliqué Nomsa Mdhluli.
Shesha, qui revendique déjà environ 13 000 chauffeurs sur sa plateforme, opère pour l’instant dans la province du Gauteng. La jeune pousse compte s’étendre à d’autres provinces du pays dans les mois à venir.
Adoni Conrad Quenum
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