Written by: Adoni Conrad Quenum
La Banque africaine de développement soutient les pays africains dans leur transition numérique. Elle se positionne aux côtés du Congo pour la mise en place de plusieurs infrastructures numériques.
Le Congo lance la construction de plusieurs infrastructures numériques. L’annonce a été faite dans un communiqué de presse publié le vendredi 17 mai par la Banque africaine de développement (BAD) qui soutient le projet à hauteur de de 52,47 millions d’euros sur les 66,55 millions d’euros.
Le projet prévoit, entre autres, la construction d’un centre de données et de 600 kilomètres de câble de fibre optique sur les principaux axes d’interconnexion avec le Cameroun (341 km) et la République centrafricaine (281 km) via le fleuve Congo.
« Ce projet consolidera la souveraineté numérique du pays, car nous ne pouvons pas prétendre être souverains lorsque nos données, même les plus sensibles, sont stockées en dehors de notre territoire, dans des pays étrangers, avec des risques réels d’abus, de violation ou de fuites massives », a indiqué Michel Ngakala, coordinateur de la composante congolaise du projet Central Africa Fibre-Optic Backbone (CAB).
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la composante congolaise du projet CAB signé en mai 2016. Il a pour but d’étendre la couverture du réseau à fibre optique du Congo et d’atteindre les frontières du pays avec le Cameroun et la République centrafricaine, eux-mêmes ayant des composantes nationales du projet.
Le centre de données, qui sera livré en décembre 2024, comportera des salles de serveurs, des salles de contrôle et de supervision, des salles de réunion et de conférence et des emplacements pour les équipements énergétiques et de climatisation pour le bon fonctionnement de l’infrastructure.
« Désormais, nous pourrons héberger toutes les données publiques dans le centre de données, ainsi que celles des opérateurs de télécommunications, des banques, des compagnies d’assurance et d’autres entreprises privées qui souhaitent les héberger ici, y compris les sauvegardes des sites de stockage primaire qu’ils utilisent », ajoute Michel Ngakala.
Adoni Conrad Quenum
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